L’enseigne «Maison des F & ES», pour Femmes et enfants, a disparu au profit d’un grand panneau au nom de l’hôtel 3
Paris Rooms and Dreams, accompagné d’un numéro de téléphone pour les réservations.
Il s’agit en fait du nom initial de l’établissement, ouvert pendant le Covid et pour qui une convention avec l’association Basiliade, chargée par le 115 de loger des personnes fragiles, a été une pure bénédiction, permettant aux propriétaires d’échapper à une faillite certaine, liée aux confinements.
Mais la vocation sociale affichée alors par les propriétaires, dont l’un posait tout sourire avec les premières occupantes, en juin 2020, ne semble pas avoir résisté à l’appel de la manne promise par l’afflux de touristes à l’occasion des JO.
Et tant pis pour les occupantes. Celles-ci ont appris en janvier dernier qu’elles devraient quitter leur lieu de vie, à peine deux mois plus tard. Certaines y logeaient depuis plusieurs années, avec leurs enfants, scolarisés dans les écoles voisines. À plusieurs reprises ces dernières semaines, les familles s’étaient mobilisées, avec l’appui d’un groupe de parents d’élève, du collectif le revers de la médaille et de députés, comme Danièle Obono (LFI), présente dès leur première manifestation.
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